Montréal, 15 décembre 2025 – Dans une interview pour MPA Magazine au printemps 2025, Rola Hamdan a analysé la résilience du marché immobilier de Montréal face aux variations observées dans d’autres grandes villes canadiennes. Avec la récente annonce de la Banque du Canada concernant le maintien de son taux directeur à 2.25% ainsi que les statistiques immobilières à travers le pays, ses observations demeurent très pertinentes à la réalité d’aujourd’hui.

Elle y explique comment la demande soutenue et la rareté des propriétés bien situées maintiennent la stabilité du marché sur l’île, même lorsque Toronto, Vancouver ou Calgary connaissent des ralentissements plus marqués.

 


Pour lire l’article: Why Montreal’s housing market is staying resilient while others wobble


Performance du marché immobilier montréalais en comparaison aux grandes villes canadiennes

Au moment de l’entrevue, Rola Hamdan a souligné la différence importante au niveau de l’activité immobilière, alors que le prix moyen d’une maison à Montréal a augmenté de 7.9% au 1e trimestre de 2025, par rapport à la même période en 2024, Toronto et Vancouver ont enregistré une baisse respective de 4.1% et 5.9% du prix moyen des maisons. 

Quelques mois plus tard, en octobre 2025, le prix moyen d’une propriété à Toronto s’établissait à 956 800 $, en baisse de 5,0 % par rapport à octobre 2024, et la moyenne à Vancouver était de 1 235 575 $, en baisse de 3,2 % d’une année sur l’autre.

Montréal a enregistré un prix moyen de 581 500$ en octobre 2025, soit une hausse de 6.8% par rapport à la même période l’année dernière. Cette résilience est le résultat de nombreux détails combinés, allant de l’accessibilité relative à la loyauté des résidents envers leurs quartiers.

Les propriétés demeurent plus accessibles à Montréal

Lorsqu’on procède à un calcul rapide, prenant en considérant une mise de fonds de 20%, les acheteurs montréalais qui doivent se qualifier à l’aide d’un prêt hypothécaire non assuré doivent passer le test de résistance à un taux de 5,25 % ou à leur taux majoré de 2 %, le plus élevé des deux.

Pour acheter à ce prix, le revenu annuel estimé qui est requis pour être admissible est de 124 377 $, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne des revenus des ménages recensée sur l’île de Montréal en 2024.

En comparaison avec Toronto et Vancouver, et en considérant le prix des propriétés ainsi que les revenus des ménages, Montréal demeure grandement plus accessible.

L’attachement des Montréalais à leur quartier

Une tendance très unique à Montréal, est l’appartenance que les résidents ont envers leurs quartiers favoris. Dans une ville où les commerces, les activités et les communautés ont été développés autour des caractéristiques des secteurs, les dynamiques de marché le reflètent.

Rola souligne l’importance de l’attachement des Montréalais à leur quartier : « Ils s’attachent aux cafés et à la vie de chaque quartier. Même si un quartier voisin est moins cher, ils paieront le prix fort pour rester ». À son avis, ce comportement contribue à la stabilité du marché et à la valeur des propriétés locales.

Une différence de culture et de patrimoine

Pour de nombreux Québécois, l’immobilier reste le principal moyen de bâtir de la richesse. Cette pratique, transmise de génération en génération, soutient la demande sur le marché résidentiel, particulièrement dans les segments stables et recherchés.

C’est quelque chose qu’on observe bien moins dans les villes comme Vancouver où les propriétés sont mises en vente à des prix bien plus élevés. De jeunes adultes vont se tourner vers le marché des finances ou encore le lancement d’entreprise comme premier choix pour tenter de développer leur patrimoine.

Une vision prudente, mais confiante pour l’immobilier en 2026

Malgré cette résilience qu’on observe dans le marché immobilier à Montréal, Rola Hamdan se réserve une prudence. « Je ne suis pas particulièrement nerveuse pour le marché immobilier montréalais, mais, seul le temps le dira. »

Son analyse d’expert repose sur plus de 22 années d’expérience dans le milieu des finances, de l’hypothécaire et de l’immobilier, où elle a agi comme conseillère principale auprès d’acheteurs, de vendeurs, de propriétaires et d’investisseurs.

 


La contribution de Rola Hamdan dans MPA Magazine illustre sa compréhension fine du marché immobilier de Montréal et sa capacité à analyser les tendances locales avec précision. Son expertise et son expérience étoffées permettent aux acheteurs et vendeurs de naviguer efficacement dans un marché à la fois stable et compétitif.

Pour bénéficier vous aussi de conseils stratégiques et d’un accompagnement personnalisé dans vos projets immobiliers à Montréal, communiquez avec Rola Hamdan.

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